Par moments, la végétation me dépassait d'une bonne tête et c'était encore mieux qu'Indiana Jones dans la forêt amazonienne. Je faisais bien
attention de ne pas me trouver sur la route d'un Anaconda en colère et j'écartais précautionneusement les branches des gigantesques plantes carnivores affamées qui m'entouraient, lorsque
tout à coup (je vois d'ici vos cheveux qui commencent à se dresser sur vos têtes) j'ai senti quelque chose de doux qui se glissait par le col de mon tee-shirt. De tout doux... mais cela piquait quand-même un peu et qui bouge
sur mon dos, qui s'installait entre mes épaules.
N'écoutant que mon courage j'ouvre grand la bouche et :
PAPAAAAAAAA !
Mon père, qui se trouvait à quelques centaines de kilomètres de là en train de régler un petit problème (regardez la photo en haut) arrive à la vitesse de l'éclair, soulève mon vêtement
et d'un revers de la main fait tomber par terre une araignée, mais une araignée... une Mygale monstrueuse! devrais-je dire.
Alors là, les copains, dans ces moments terribles, je n'aimerais qu'une chose : être athlète français aux jeux olympiques (*) pour pouvoir mettre au moins huit mille kilomètres entre l'horrible monstre
rampant et moi.
C'est vous dire que l'observation des insectes est une aventure que comporte certains risques qu'il faut assumer courageusement dans l'intérêt de la science.
Vous voulez la voir, l'affreuse bestiole? Faites click sur l'un
de deux trucs ici ... Moi, je sors faire un tour.